Semaine number 3, le bilan
Des points moyens
Beaucoup beaucoup d'angoisses, deux jours sans avoir mon psy de papa au téléphone… arff le pauvre. Mais je ne vais pas culpabiliser pour ça aussi, il me l'a bien fait comprendre, que s'il était si présent pour moi c'est qu'il le voulait ! Et j'en ai tellement besoin.
C'est grâce à lui que je rajoute un petit pas chaque jour... Quelle patience ! Dans mon top cinq des qualités que j'aime chez les gens (j'aime les listes...)
Stress également car demain matin, j'ai le rendez-vous médical que j'attends avec impatience...et anxiété tout de même. Vont-ils me suivre comme j'en ai besoin (histoire de soulager un peu le travail de mon père.. ahah) ? Me prendre au sérieux ? J'ai tellement peur du contraire, vous savez, comme quand on arrive chez le médecin et que tout les symptômes s'effacent : on ne tousse plus, la fièvre a disparu...
Je n'arrive toujours pas à m'empêcher de tout calculer et anticiper... Que va-t-il se passer si je mange une part de ce gâteau et qu'arrivée chez mon amie, elle me propose également une part de tarte ? Angoisse ultime ça ! Et si j'ai envie de pâtes le soir, attention il ne faut pas faire un repas de midi ou un goûter trop important... J'aimerais arriver à ne plus anticiper et avoir peur sans arrêt.
Du coup, tout ce stress doit également jouer, car malgré ces efforts, pas un iota de gagné sur la balance.
Des points positifs
J'ai mangé trois fois par jour au minimum, tout les jours, j'ai testé de nouvelles choses : les pâtes, les céréales Tipiak, les broccolis, les choux de bruxelles, la tarte aux pommes (miam, dédicace à celle qui se reconnaitra, merci la pâte feuilletée du boulanger !), des bonnes salades composées également. Le kiri. Une panna cotta un peu décevante. Des fruits aussi : kiwi, poire, clémentine... pour des bonnes vitamines !
J'ai découvert le plaisir de cuisiner aussi (cf la photo du bordel dans ma cuisine ! Pas grave, j'accepte aussi de ne pas être parfaite maintenant, et que tout ne soit pas rangé dès que c'est fini !) ! D'être fière de présenter une belle assiette. Et de la savourer.
Je n'ai pas été oisive tout le temps mais j'ai apprécié mes moments d'oisiveté. Je n'ai pas été au sport de la semaine (arff, ils avaient annulé le step notamment...) Du coup j'ai eu le temps aussi : j'ai vu des personnes importantes pour moi, j'ai pris le temps quand je sortais Tequila (ma petite chienne, je vous la présenterai bientôt !), j'ai été au cinéma, j'ai lu, j'ai surfé sur internet (quelle source d'information sans faille !), j'ai fait du crochet et du tricot, du dessin (je vous montrerai mes œuvres un jour peut être... ahah), j'ai également un projet secret que je met en place tout doucement... (qui n'a rien à voir avec la maladie).
J'ai continué à voir des gens importants pour moi et à parler, beaucoup, à verbaliser ce que je ressentais. J'ai essayé d'analyser mes peurs lorsqu'elles venaient. Je me suis fait confiance. J'ai profité des moments agréables sans anticiper la suite de la journée.
Tout ne se joue pas sur la balance, et pas aussi rapidement. Ces efforts énormes que je fais vont payer, c'est obligé.
Allez une dernière photo pour la route ... parce que le petit déj, c'est sacré !
1 commentaires
Tu es comme Henri pour le petit dej ^^ c'est sacré !
RépondreSupprimeret au fait, prends des photos de ta petite maison! ^^
en tout cas bravo pour tout! tu vas très vite avoir tout ça derrière toi, j'en suis persuadée! et il va falloir me donner des idées de recettes maintenant que tu cuisines plus que moi!