Manger La Vie

Cette semaine passée, plus de carnet d'auto-observance alimentaire. Pas envie. Quand j'en ressentirai à nouveau le besoin, je le ferai. Mais pas de pression, pas d'imposition. Je n'ai pas non plus mangé des protéines tout les jours, j'ai mangé ce dont j'avais envie (beaucoup de pâtes! Semaine italienne…). Pas forcément par faim, car celle-ci n'est pas toujours là… Mais sans compter, sans être attentive à tout. Un peu de lâcher-prise, car ces efforts ne doivent pas devenir eux aussi, un hyper-contrôle dans l'autre sens. Et en même temps, ça y est, manger est devenu NORMAL, quotidien. Un plaisir parfois, quand ce que je mange est très bon. Et j'arrête d'appeler les aliments par leur qualités nutritionnelles (exemple : « j'ai mangé des protéines et des féculents, c'est bien Docteur ? ». NON ! « j'ai mangé des pâtes au saumon. ») De temps en temps encore par moments, la culpabilité réapparaît. Mais beaucoup moins souvent. Alors grossi, pas grossi ? On verra demain. Si toujours pas d'évolution (depuis le premier kilo il y a quelques semaines), il faudra être à nouveau un peu attentive je pense, remettre un coup de cravache. Mais je pense que ce lâcher-prise peut aussi avoir été de bon augure, et par là bénéfique aussi sur la balance . 

Ca a été bénéfique ! Enfin ça augmente ! Un kilo de plus. La course se poursuit. Il y a même eu un petit coup d'accélérateur. Plus peur. Le soleil brille après cette petite phase de stagnation, qui somme toute, s'avère rassurante pour mon cerveau encore embrumé par la maladie.